Vous l'aurez compris, j'aime les voyages et j'ADORE les langues: je tiens donc à ce que ce blog soit rédigé minimum en trois langues, voire quatre: celle de Molière, celle de Shakespeare, celle de Zorro et pourquoi pas celle de Rocco Siffredi!

15.2.11

Tout va bien dans le meilleur des mondes


Mercredi 9 février

Petit à petit, je remets sur pied la maison. Aujourd’hui je m’attaque au salon. Je suis impressionnée par la quantité de livres, CD, DVD, que peut posséder cet homme. Sans compter les méthodes de langue, je crois qu’il les a toutes.

Nous nous rendons chez des amis de mes hôtes. C’est une famille italienne, Franco et Pinna et leur deux filles, Matilda et Emily. Ils ont même une chienne comme Romy !! Le repas est italien bien sûr, mais le dessert est typiquement australien : Summer Berry Pavlova (même si le nom fait penser à un dessert de l’Europe de l’Est…). On m’a donné la recette, je tenterai de le faire en rentrant en France. Un délice…


Josh, Pinna, Franco et Alberto

Pinna, moi et le Pavlova!

Stella (étoile en italien), le clone de Romy!!



Jeudi 10 février

Rencontre avec Olivia, une française dont on m’avait donné les coordonnées, et qui est elle aussi en WHV. Elle a déjà visité pas mal d’endroits en un mois et elle m’assure que l’Australie c’est d’enfer. On passe quelques heures ensemble puis je retourne dans ma banlieue (à 25 minutes en train).



Vendredi 11 février

Grand jour aujourd’hui. C’est la mission. Je dois acheter une nouvelle carte sim parce que celle que j’ai achetée (pour 2 dollars seulement) de Telstra est affreusement chère et que je ne peux pas recharger pour un montant inférieur à 20 dollars. L’arnaque… On me l’avait dit mais je n’y croyais pas. Maintenant vous êtes prévenus.  En quelques minutes mes 7 dollars de crédit avaient disparu. Et puis je dois aussi ouvrir un compte en banque australien parce que se trimballer avec 450 dollars en liquide n’est pas la meilleure idée en soi. Les banques ferment à 16h et fermées entre midi et deux. Je pars donc de bon matin. Au hasard des rues je rentre dans la première banque que je vois (ANZ) pour demander des renseignements. Je tombe sur un conseiller, qui se trouve être jeune, adorable, et baroudeur en plus. Après avoir failli m’étouffer à deux reprises (gros rhume) et être sauvé par deux verres d’eau apportés in-extremis, je finis par ouvrir deux comptes, un courant et un d’épargne, sans frais, parce que je suis étudiante… J Ma carte bancaire sera dispo quelques jours plus tard.

Je repars avec la ferme intention de trouver la meilleure compagnie de mobile qu’il puisse y avoir dans ce pays. Mon choix se porte finalement sur Lycamobile, pas cher du tout, carte sim gratuite et appel en France sur les fixes depuis mon portable à seulement 0,25centimes de dollars, une misère… et sur les portables à 18 centimes de dollars. Je garderai Telstra pour l’outback, paraît que la couverture est très bonne.

Après avoir un peu parcouru la ville, je me dirige vers le marché Queen Victoria, une version plus grande des Halles pour les tourangeaux. J’y trouve un marchand de fringues argentin qui serait prêt à m’acheter les 20 ceintures mexicaines que j’ai trimballées dans mon sac et qui doivent quand même peser dans les 1 ou 2 kilos. Ca me ferait du bien de m’en séparer rapidement. Faut-il encore qu’il les voit qu’elles lui plaisent… Pas gagné. Elles sont magnifiques mais est-ce qu’elles vont bien se vendre ? Et à quel prix ? Je serai impitoyable !!! LOL


Le soir, Tim, mon-voisin-de-siège-d’A380 passe me chercher et je découvre le casino de Melbourne, lieu très prisé et qui je dois l’avouer est quand même assez grand (même si après Las Vegas tout semble petit). On ne joue pas, on se contente de visiter et d’admirer les décorations pour le Nouvel An Chinois, qui a aussi un fort impact ici, étant donnée la forte proportion d’immigrés chinois. C’est l’année du Lapin, mon année en fait (1987). Ca va me porter chance dans ce voyage.




Samedi 12 février

Un p’tit tour au marché de Preston dans la matinée avec Alberto, qui ne travaille pas puisque c’est le week-end (bah oui). Il connaît tout le monde et il me présente à ses amis. On achète de quoi manger pour une semaine, lol, légumes, fruits, poissons et fruits de mers, ainsi qu’une montagne de fromages. On m’avait pourtant dit qu’il n’y aurait pas de fromage en Oz… Le vin est au rendez-vous également, même si je préfère les vins français. Les australiens sont bien trop forts, entre 12,5° et 15°C ! En un verre t’es bourré comme un p’tit Lu.

L’après-midi je retrouve « mon banquier » comme je l’appelle, même si il n’est pas vraiment banquier. Il a eu le temps de me glisser son numéro perso sur sa carte de visite et je suis très contente de pouvoir le revoir en-dehors de son travail, il s’avère être extrêmement sympathique et très marrant. J’ai quand même du mal à le comprendre parfois, c’est un Melbournien, un vrai de vrai, et son accent est fort. Un petit tour par l’Open de Melbourne, histoire de faire des photos pour mon papa qui adore le tennis, ça s’est fait ;) puis ma première Cascade (bière blonde de Tasmanie si je ne m’abuse) dans un bar sur les bords de la Yarra River (le fleuve de la ville) et pour finir une escapade en hauteur tout-en haut de la tour Eureka, je ne sais combien de mètres, mais 88 étages, avec un superbe panorama de la ville. Merci Adam ! Aprèm magnifique. Je te revaudrai ça (il compte bien venir me voir en France lors de son prochain voyage, avec plaisir !).


Devant l'Open de Melbourne

Un des courts de l'Open

Adam et moi dans le Queen Victoria Gardens

Tour Eiffel Melbournienne


A couper le souffle...



La Tour Eureka

Histoire des immigrants en Australie, différentes périodes


Retour périlleux à la maison, je me perds et me reperds. Le samedi, plus de bus à 20h, donc retour à pied oblige. Le quartier est un vrai labyrinthe. 21h Je finis par appeler Alberto « venez me chercher !!! je suis perduuuue !!! ». Puis on se fait un film de Manolo Escobar, un acteur espagnol fort charismatique, qui fait des films un peu bidons mais sympas à regarder. Le paquet de Tim-Tam, le fameux biscuit australien au chocolat, y passe tout entier. Pas grave il en reste tout un paquet dans le placard de la cuisine. Qu’est-ce que c’est trop bon !!!


Banlieue, Heidelberg



Dimanche 13 février

Dur dur d’émerger, je resterai bien encore quelques heures dans mon duvet… Qu’est-ce que vous en dites… Cela fait une semaine que je me lève vers 6h30-7h du matin mais je commence à montrer des signes de faiblesse. A 8h15 on décolle de la maison, direction le marché aux puces de … (je me rappelle plus le nom). Très sympa, dégustation de doughnuts en prime et démonstration de Hang, le fameux instrument à percussion qui n’est fabriqué qu’en Suisse. L’après-midi arrive et je ne résiste pas. Adieu le festival de musique de St-Kilda au bord de la plage, je tombe raide morte. A mon réveil vers 17h je me dore au soleil, étendue sur l’herbe. On m’a juré qu’il n’y avait pas de serpents.


Lundi 14 février

Oups c’est la Saint-Valentin, déjà ! Et dire qu’il y a un an exactement j’étais à Mexico, je ne me serai jamais imaginé en Australie. Je n’ai pas pu m’empêcher d’y penser.

Toute la matinée a été dédiée au finissage du salon. Il est désormais tout à fait correct et il me plaît même beaucoup moins, je préférais quand c’était le souk. Tant pis pour moi, et tant mieux pour Alberto et Joshua, ils étaient ravis. Je pensai être de trop dans cette maison car Joshua était souvent parti, mais il m’a dit hier qu’il était content que je sois là, qu’une présence féminine était agréable (en dehors du fait que je fasse le ménage). Je suis ensuite allée me promener, en short et T-shirts ultra-légers dans le quartier de Carlton, quartier italien et un peu bohème de la ville. Puis Josh m’a donné un cours de guitare, ça va je m’en sors pas mal

1 commentaire:

  1. Bravo ma nièce, je vois que tu ne t'ennuies pas. Continue à alimenter ton blog, je vais devenir une fervente lectrice... Bisous.
    Tantine Claire

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